J’étais assise face à mon ordinateur, dans mon bureau au sein de l’entreprise familiale quand Stuart débarque essoufflé. « Tu viens de courir le marathon ? » lui lançais-je. Il reprit son souffle, et s’approcha de mon bureau avant de s’affaler dans la chaise situé à coté. « Tu ne devineras jamais qui a appelé pour un dépannage ? » Comment voulait-il que je devine, Dallas avait plus d’un million d’habitant. Enfin, je ne m’attendais pas à ce qu’il venait de dire ! Mme Marshall ? La maitresse de maison de nos pires ennemis voulait qu’on la dépanne ? Effectivement, j’allais en tomber de ma chaise. Stuart insista pour m’accompagner, et je préférais le laisser hors de ça… je le connaissais un peu trop, pour savoir qu’il allait chercher à voir Zakary. Je finis ce que j’ai à terminer, puis commence à préparer le matériel qu’il me faut pour aller chez les Marshall. Stuart reste dans mon bureau et me fait la conversation. Avant de partir, je l’avertie : « Je suppose que papa n’est pas au courant ? Alors évite de l’ébruiter, sinon il va me demander de pirater toutes leurs données informatiques ! » J’esquisse un sourire puis sort de l’immense building.

Je monte dans ma mini Austin rouge, et entre l’adresse dans mon GPS. Je n’ai jamais été chez les Marshall, pour la simple et bonne raison que mon père nous l’interdisait.  Cette guerre des familles étaient totalement stupide, du moins à présent. Peut être qu’à l’époque, ils se battaient pour des terres, aujourd’hui, nous travaillons dans des milieux différents. Après une demi-heure de route, je m’engage dans un chemin de terre et au bout de celui-ci, un ranch gigantesque et plein de dépendance. J’avoue ne pas trop savoir où me garer… ni où est l’entrée. Lorsque j’arrête le moteur de ma voiture, je vois une femme brune sortir sous le porche et me faire de grand signe. Je suppose que c’est madame Marshall. Je sors de ma voiture, tire sur ma robe pour la remettre en place et pose un pied à terre. Je grimace un peu, j’aurais du prévoir d’autre chaussure que des talons hauts ! Je sors ma mallette, et m’avance vers cette jolie femme bien conservée et pouponnée. « Hope McCalaway, ravie de vous rencontrer. » Elle sert ma main, et m’indique le chemin. Elle m’explique qu’après une coupure de courant générale, l’ordinateur à planter et qu’il ne veut plus rien savoir. Il faut donc que je tente de récupérer les données afin de les transférer vers le nouveau. Je ne peux m’empêcher de regarder tout autour de moi, la déco, les meubles, les couleurs, puis elle s’arrête dans une pièce et me montre l’ordinateur du doigt.

Elle me propose un café, que j’accepte – évidement – je vais sûrement en avoir pour quelques heures. Je m’installe sur derrière le bureau et sort mon matériel. Je branche mon pc portable sur le disque dur que je viens de démonter, et lance un logiciel de récupération. Bien sûr avant cela, il a fallu que je crack la plupart des mots de passe ; mais je n’ai pas vraiment eu de mal. Alors que je suis en plein travail, un homme fit irruption dans la pièce. Je lève les yeux de l’écran pour voir à qui j’ai à faire.



✻✻✻

CODES © LITTLE WOLF.

Je n’aurais jamais cru me retrouver au ranch des Marshall, et pourtant je me trouvais dans le salon familial. Il fallait vraiment que la maitresse de maison soit au bord du gouffre pour nous appeler à la rescousse ; à moins qu’elle ne réalise pas son acte. Elle a dû prendre le premier numéro de dépannage informatique dans le bottin et évidement, elle tombé sur nous. Nous étions l’entreprise leader sur le marché, et bien entendu les meilleurs. Je ne me suis jamais rendu dans cette partie de Dallas, bien que nous soyons à l’extérieur de la ville, nous ne sommes pas si loin.  C’est tellement étrange d’avoir une telle différence de genre en si peut de distance. Certes, je suis une fille de la ville et je ne suis pas du tout « adapté » à ce genre d’endroit. Il n’y a qu’à voir ma tenue. Madame Marshall m’abandonne quelques instants pour aller me chercher un café ; et je m’attaque au pc. Il aurait vraiment besoin d’un bon nettoyage, mais puisqu’il est totalement en rade… ce serait inutile. Je commence à le démonter pour extraire le disque dur ; une fois chose faite, je peux commencer mon travail. Je n’ai rien d’une bricoleuse, mon job c’est plutôt de faire la chasse aux données ! Le nez plongé dans mon ordinateur, je suis tellement concentré que je ne fais pas attention à la personne qui entre dans la pièce. Son « bonjour » me fait sursauté, et j’eue à peine levé la tête, que je la rebaisse aussitôt… la cause ? Ce mec se promène torse-nu ! Je relève la tête une fois qu’il est enfilé son tee-shirt et qu’il se rapproche. Il me demande qui je suis, j’ai envie de faire de l’humour, mais je me retins… je n’oublie pas le nom des propriétaires. Je me lève de ma chaise, et lui tend ma main : « Hope McCalaway ; on m’a appelé pour récupérer les données de votre ordinateur qui est malheureusement H.S. » Je prends sur moi, je ne sais pas vraiment à qui je m’adresse ; même si j’ai un avis bien prononcer. Vu sa carrure, et son air un peu abrupte … je pense qu’il est l’ainé de la famille. Celui avec qui mon frère s’est battu à plusieurs reprises.

Je suis un peu mal à l’aise, vu la façon dont il me reluque. Je tire un peu sur ma robe, afin de la rallonger même si c’est impossible. Je ne sais pas si je dois me rassoir, et continuer mon job… ou juste partir en courant. Ce mec à le don de déstabiliser les gens, j’en suis certaine. Je repousse mes lunettes pour les remonter sur mon nez. Soudain la voix de madame Marshall résonne dans la pièce. « Andy, laisse donc cette jeune femme faire son travail. Voilà votre café mademoiselle. » Elle pose la tasse sur le bureau, et j’esquisse un sourire. Je reprends ma place sur le fauteuil, et la remercie. Je jette un coup d’œil au jeune homme qui n’a pas bouger de la pièce… il compte me surveiller pendant tout le temps que je passe à récupérer ces données ? Faisant mine de me concentrer sur mon pc, je vois bien qu’il veut dire quelque chose…. Il n’ose pas ? ça n’a pas l’air d’être son genre pourtant.


✻✻✻

CODES © LITTLE WOLF.

La tête plongée dans le pc des Marshall, je me dis que j’aurais mieux fait d’emmener Stuart avec moi, il est bien plus doué pour le démontage que moi ! Mais c’était à mes risques et périls, je savais que s’il m’avait accompagné, il aurait cherché à voir son ami Zakary, et tous leurs efforts pour garder cette amitié secrète aurait été veine. J’avais donc préféré le laisser à l’entreprise, et me débrouiller seule avec cette carcasse d’ordinateur ! Armée de mes tournevis, et démonter l’unité centrale et en extrait le disque dur ; après quelques branchements, je réussis à détecter les données. Je m’apprête à lancer le chargement, quand un homme légèrement plus âgé que moi pénètre dans la pièce. A la vu de son torse dénudé, je baisse le regard… même si je dois dire que le peu que j’ai vu… n’est pas déplaisant. Une fois vêtue, je me redresse, pour finalement le saluer à mon tour. Je lui tends la main comme j’ai l’habitude de le faire avec n’importe quel client… même si celui-ci n’en ai pas vraiment un. La façon dont il me répond m’exaspère, mais je garde mon calme ; et esquisse un « faux » sourire pour ajouter : « enchanté ». Je me recule pour reprendre ma place initiale quand Mme Marshall fait irruption dans la pièce. A vrai dire, -c’est sûrement idiot – mais sa présence me rassure. Non pas, que cet homme puisse me sauter dessus pour m’égorger… quoi que. Je me replonge dans mon travail, quand j’entends ce fameux Andy dire à sa mère qu’elle n’a pas fait le meilleur choix pour réparer leur ordinateur. Je leur jette un coup d’œil puis fini par me lever de la chaise. Il s’adresse à moi, d’une façon assez menaçante… à moins que ce soit le ton naturel de sa voix ! « Premièrement, je ne refuse jamais un travail. Et deuxièmement, je n’ai pas besoin de me rendre sur place pour pirater des données si j’en ai besoin ! Je peux avoir accès à votre ordinateur personnel de ma propre chambre ; alors si ma présence dérange, je vous laisse, vous et votre ordinateur en rade ! » Je redresse la tête pour lui montrer que je ne vais pas me rabaisser devant lui. Je commence à ranger mon matériel sous son regard. « Et pour information, je n’ai pas informé mon père que je venais ici, pour éviter le scandale et parce qu’il n’a pas besoin de la savoir. » Je le soutiens du regard, puis avale le café que sa mère m’a gentiment préparer… à croire qu’il a tout prit de son père celui-là. Il s’approche de moi, comme pour me faire sortir plus rapidement. Je recule légèrement, je n’aime pas vraiment que l’on me touche et encore moins lorsqu’il s’agit d’un inconnu dont les manières sont plus que douteuses.

Sa mère intervient à nouveau, et lui demande de le suivre pour qu’ils parlent ensemble. Celui-ci refuse sous prétexte que je vais les « voler » ? J’en ai plus qu’assez ; je stoppe le chargement et débranche l’appareil. Cet homme est mal poli et me traite de voleuse ! « Ne vous en faite pas pour moi, je m’en vais ! La prochaine fois, vous serez sympa de ne pas me déranger pour rien ! » Je ferme mon ordinateur portable et le range dans sa sacoche. Je redresse le regard et me fixe sur ce cowboy : « Soyez rassurer, mon père n’en sera rien ! Et croyez-moi, je ne suis pas prête de remettre le pied ici ! » Je lui jette un regard qui se veut glacial. Cet homme aurait pu rester charmant s’il n’avait pas ouvert la bouche.



✻✻✻

CODES © LITTLE WOLF.

Pourquoi ai-je accepté ce job ? Non mais sérieusement, ça va pas rond chez moi… Je n’aurais jamais dû dire oui lorsque mon frère est venu me dire que les Marshall avaient besoin d’aide pour leur pc. Je ne sais pas, je devais certainement être trop généreuse, et vouloir aider mon prochain était ma priorité, face à cette guerre de famille démodée ! Le pire dans tout ça ? C’est que ce cow-boy de pacotille – horriblement sexy, il faut l’avouer – me prend la tête alors que je répare gentiment leur ordinateur ! Je ne veux pas être au milieu de leur prise de tête familiale, oh que non. Je lui réponds que je ne comptais pas pirater leurs données, et que si j’avais eu envie de le faire, je n’aurais même pas pris la peine de me déplacer. Il a le don de m’agacer avec ces réflexions. « On se calme, monsieur l’égocentrique ! Vous pouvez m’expliquer ce que je ferais avec vos données ? Sérieusement, je peux avoir accès aux données du gouvernement ! » Oups, je me suis peut être un peu trop lâché, là ! Apparemment mes paroles l’ont énervé, puisqu’il s’avance vers moi d’un pas déterminé ! Il compte me frapper ? Je recule. Madame Marshall réapparait, et les remarques continuent de fuser, cette fois-ci, j’en ai ras-le-bol. Je me lève, et débranche le matériel. Je veux bien être gentille, mais là, il pousse les limites ! Ce garçon est aussi borné que… mon propre frère ! Je commence à comprendre pourquoi ils se sont tapés dessus ! Alors que tout est rangé, que je m’apprête à partir, la maitresse de maison insiste pour que je reste et continue mon travail ! Ils vont me faire tourner en bourrique ces deux-là ! Je soupire tellement je suis désespéré par la situation ! Je n’ai que deux solutions, soit je prends mon matériel et je me tire de cette maison de dingue ; ou je finis mon job. Et sérieusement, vu la route que j’ai faite, je n’ai pas envie d’avoir fait le chemin pour rien. Je ressors mon matériel, tandis qu’Andy prend une chose et s’installe à coté de moi. Mon Dieu que c’est perturbant !

Je fais comme s’il n’était pas là, je rebranche mon ordinateur sur le disque dur. Après plusieurs manipulations, le chargement reprend…. Seulement, ça va prendre plusieurs minutes, et je n’aime pas du tout la pression qu’Andy me met. Le regard qu’il pose sur moi… me fait stresser ! Je prends une bouffée d’air, et me tourne vers le fameux cow-boy. « Alors, c’est quoi ces choses que vous cherchez à cacher ? Des vidéos compromettantes ?  » Demandais-je le sourire aux lèvres, et surtout une envie de rire. Je le détaille du regard, avant de reposer les yeux sur l’écran dont le chargement affiche 20%. Une image plutôt sexy d’Andy me vint à l’esprit avec mes bêtises ; et j’essaie rapidement de me changer les idées, avant de me faire des idées ! Parce que bon, je reste une femme malgré tout, et ce mec – malgré le fait qu’il soit mon « ennemi » - dégage un truc qui m’attire. Je ne sais pas si c’est le « danger » qu’il représente, ou simple son caractère de cochon !

Le chargement atteint les 50% et je me demande ce qu’il va se passer durant le reste de processus. Je jette quelques regards en douce pour voir si Andy est toujours rivé sur ce que je suis en train de faire.  

✻✻✻

CODES © LITTLE WOLF.

Après une dispute familiale dont je suis l’objet, je reprends finalement mon travail. Si je pensais être tranquille, ce n’était pas vraiment le cas. Andy avait décidé de rester coûte que coûte à mes cotés pour me « surveiller ». Alors que je suis pratiquement certaine qu’il n’y verrait rien ; même si je piratais la moitié de leur système ! Mais puisqu’apparemment, il n’avait rien d’autre de mieux à faire ! Je m’installe sur la chaise, relance mon ordinateur et réinstalle tout le matériel que je venais de ranger. Sérieusement, cette famille est encore plus cinglée que la mienne ! J’observe du coin de l’œil, mon surveillant qui ne me quitte pas des yeux. Je me concentre sur l’écran et lance le chargement. Pour le moment tout ce passe comme je le veux, c’est même un peu trop simple à mon goût. Voulant briser ce silence gênant, je me retourne pour lui demander ce que sa famille cache dans cet ordinateur de si compromettant. Seulement, je l’interromps dans son délit de reluquage ! Il a les yeux rivés sur mes cuisses, et je sens le rouge me monter aux joues. Certes c’est agréable de se faire mater en douce – quoi qu’il ne soit pas vraiment discret – mais je me demande ces arrières pensés. Un peu gênée par la situation, je me reconcentre sur l’écran du pc. Sa réponse me fait écarquiller les yeux, il est sérieux là ? Il pense que je vais gober son histoire ? Certes, à me mater comme ça, ses hormones doivent être réactive ; mais de la à se vanter d’une telle chose. Je lève le menton, et le toise du regard : « selon les probabilités de cette ville, et de ces habitants, je ne pense pas que cela soit faisable ; donc excusez-moi, si je ne crois pas un mot sur votre vidéo. » J’esquisse un sourire, puis légèrement amusé par la situation, j’ajoute : « par contre, des photos de vous, nu, ne m’étonnerais pas ! » Il semblait tout à fait conscient d'avoir un corps parfaitement moulé.

Je reprends ma position face à l’ordinateur, et le laisse m’observer. Alors qu’il s’étire, je ne peux m’empêcher de le regarder du coin de l’œil ; et comme par hasard nos regards se croisent. Il a le don de me déstabiliser ; je me redresse sur la chaise, et change de position, en croisant mes jambes. Je suis trop concentré sur le chargement, pour me rendre compte qu’Andy me fixe intensément… enfin le bas de ma robe, plus précisément. Alors que j’attends impatiemment que le chargement passe à 51%, un message d’erreur s’affiche. Je m’énerve, et lâche un « merde ! » avant de me reprendre. « Excusez-moi, c’est sortit tout seul. » Je me lève de ma chaise, tirant sur le bas de ma robe pour la remettre à sa place, et me dirige vers ma sacoche qui se trouve sur le coin du bureau. Je fouille dedans et cherche une clé contenant un autre logiciel ! Andy me demande ce qu’il se passe, et je réponds sans réfléchir : « a croire que le destin s’acharne à vouloir me faire rester ici plus longtemps que prévu ! » Nous avions perdu une bonne vingtaine de minutes avec cette dispute entre fils et mère, et maintenant, le logiciel coince. Je trouve la clé en question, et retourne devant le pc. « Désolé, c’est jusque que votre disque dur est endommagé et que je dois m’y prendre d’une autre façon pour récupérer les données ; en gros, je dois recommencer. » J’arrête l’ancien chargement, puis insère la nouvelle clé dans mon ordinateur. Ce logiciel va fractionner le chargement en plusieurs parties, et faire sauter celles qui sont vraiment morte. Je ne sais pas si c’est une bonne nouvelle, mais je vais devoir passer plus de temps en compagnie de ce cowboy… « Si vous avez autre chose à faire… je comprendrais que vous vaquiez à vos occupations ! » Non, je ne l’encourageais pas du tout à partir ; c’est juste que j’avais un mal fou à me concentrer quand il était là.



✻✻✻

CODES © LITTLE WOLF.

J’ai l’impression que je vais devenir folle, ces deux là me font tourner en bourrique ! Mais je suis quand même bien contente de pouvoir finir mon job ! S’il y a bien une chose dont j’ai horreur, c’est de commencer quelques choses et de ne pas pouvoir le terminer ! Après m’être réinstaller devant le bureau, je laisse Andy fait de même à mes cotés. Il aurait pu se mettre un peu plus loin, parce que là, il est pratiquement sur mes genoux. Après un moment de silence, je me décide à briser la glace ; parce que soyons franc, c’est assez gênant, et quand je ne parle pas… je m’imagine des choses ! Et je vous assure qu’elles n’ont rien de catholique ! Sa réponse me fait lever les yeux au ciel, au premier abord, puis après lui avoir répondu, il rectifie sa version. J’émis un léger rire en réponse au sien, puis ajoute juste pour le jeu qui s’installe entre nous : « hum intéressant. Je prendrais la peine de vérifier, alors ! Vous ne m’en voudrez pas, je l’espère ? » J’esquisse un sourire en coin, et me reconcentre sur mon travail… car il ne faut pas oublier ce que je suis venue faire ici !

Lorsque le chargement se bloque, et qu’un message d’erreur s’affiche, je m’énerve contre cette stupide machine ! S’il y a bien une chose qui m’énerve ce sont ces vielles machines qui bug pour un rien. Je reprends mon calme, je ne baisse pas les bras. Je connais une autre méthode, peut être moins rapide… mais au moins, elle fonctionnera ! Je me lève de la chaise pour récupérer le bon matériel, et je sens le regard d’Andy se poser sur mon postérieur. J’ai limite envie d’en rajouter un peu… et me pencher un peu plus sur le bureau, mais je me retiens !  Je n’ai jamais été une femme aguicheuse, et là, encore moins avec un mec aussi rustre que lui ! J’vous ai dis que j’ai des idées déplacées quand je ne parle pas ! Je me rassois près de lui, et prend une certaine précaution à ma position. Le regard d’Andy n’était pas anodin, il avait sûrement vu quelque chose qui l’intriguait. Je relance à nouveau le chargement, et propose de le libérer s’il n’a pas envie de rester là. J’attends sa réponse, et il m’avoue avoir un appel à passer.  Sur ce, il se lève de sa chaise, et c’est à mon tour de le détailler. Il s’arrête et me confie qu’il ne veut pas sacrifier un autre tee-shirt à cause de la pluie, puis me demande si je veux boire quelque chose. Ce mec serait-il devenu galant en l’espace d’une demi-heure ?  « un autre café, je veux bien merci. » Alors qu’il quitte la pièce, je me détends légèrement et ajoute tout bas… qu’il est pratiquement impossible qu’il l’entende – ou pas – « sans le tee-shirt, c’est bien aussi… » Je souris de ma bêtise, mais  c’est plus fort que moi ! Ce mec a quelque chose de différent qui m’attire. Ok, c’est peut être purement sexuel… mais qui résisterait à un corps pareil ? Je reste quelques secondes dans mes pensées, me remémorant les muscles de son torse quand il a débarqué dans la pièce ! « Reprends-toi ! » me dis-je pour moi-même.

A vrai dire, je n’ai pas grand-chose à faire de plus qu’à attendre que le chargement se termine. Une idée me trotte en tête ; comme le fait de vérifier si monsieur Marshall possède vraiment des photos dénudées sur son pc personnel ! Mais je me contente de vérifier mes appels en absence… dont un de mon père, et de mon frère. Je rappelle mon frère pour lui expliquer que j’aurais un peu de retard, et je raccroche. Andy est de retour dans le salon, je lève mon regard sur lui, et souris. A croire que finalement, je me suis habitué à sa présence. « C’est bientôt terminé, je ne vais pas vous retenir très longtemps » lui annonçais-je. Bien que je ne sois plus aussi pressée de partir maintenant que le « grognon » c’est adouci. Alors qu’il s’approche de moi et me tend la tasse, je ne sais pas comment je m’y prends, mais la tasse m’échappe des mains... et se renverse sur le tee-shirt du jeune homme. « Oh mon Dieu ! Excusez-moi ! » Je ramasse la tasse, et me redresse. Je cherche du regard de quoi éponger son torse ; et inquiète je lui demande : « vous êtes brûlé ? Il faut de l’eau froide ! » Quelle idiote, je sui confuse, je sais plus où me mettre.  
✻✻✻

CODES © LITTLE WOLF.

Les minutes défilent et je suis toujours chez les Marshall, un travail qui devait me prendre une bonne vingtaine de minutes, va me prendre une heure. J’angoisse à l’idée que mon père demande où je suis passé et vérifie les rendez-vous ! Il serait capable de venir me chercher par la peau des fesses ! Mais bon, c’est hypothèse est peu probable puisqu’il doit être en réunion, ou encore en rendez-vous professionnel comme la plupart du temps. Même en travaillant au sein de la même entreprise, nous ne faisons que de nous croisez… c’est peut être pas plus mal comme ça. Après avoir relancé une seconde fois le chargement, et croisez les doigts pour que tout fonctionne ; je m’adresse à nouveau au mec qui me surveille depuis tout à l’heure. Je lui propose de retourner à ses occupations, de toute façon, il n’y a rien d’autre d’intéressant à faire pour le moment. Enfin, j’avais bien quelques idées, mais elles sont toutes –plus ou moins- déplacées. Ce mec a un sex-appeal de dingue, il a juste à vous toucher du regard pour vous enflammer… ou juste moi alors. Ok, je devais avouer que ça fait un petit moment que je n’ai pas … pris de plaisir. Non pas que je sois trop occupé, mais il faut dire que mes prétendants sont plutôt chaste ; alors que je ne l’étais plus depuis quelques années déjà. Certes quand on est vierge, on n’a pas vraiment ce problème de « pulsion » à gérer ; même face à ce mec bourré de testostérone… mais là, il suffirait qu’il retire son tee-shirt une seconde fois pour que la température monte d’un cran.

Arrêtons ces idées farfelues, je sors mon téléphone et vérifie mes appels en absence. Bien entendu, mon frère m’a appelé deux fois, il doit penser que je me suis fait décapiter, ou que je ne me suis pas enfuit ! Après avoir raccroché, Andy pénètre dans la pièce, son téléphone coincé à l’oreille, une tasse dans une main et un verre dans l’autre. Sérieux, il joue les équilibristes ? Il s’approche de moi pour me tendre la tasse, mais j’ai à peine le temps de resserrer mes mains autour de l’objet, qu’il la lâche. Je fais un mouvement idiot pour retenir la tasse, et au final, elle atterrie sur le torse d’Andy. Je panique, ma maladresse est encore apparue quand il ne le fallait pas ! Je le sens se raidir… et j’vais sûrement avoir le droit à des reproches ! Je tente de trouver un moyen d’épongé le café sur son tee-shirt, mais rien ne convient… certainement pas la nappe blanche qui repose sur ce guéridon. Et là, non. Il ne s’énerve pas après moi, il saisit mes poignets pour me calmer, ce contact me surprend. Je lève la tête pour plonger mon regard dans le sien, je sens une sorte de courant électrique me parcourir de part en part… mais madame Marshall débarque dans le salon et Andy relâche mes poignets. Il regarde l’étendue des dégâts, et je me mords les ongles en signe de gêne. Je grimace quand il montre son tee-shirt à sa mère, et ne sais plus où me mettre… d’ailleurs je sens mes joues rougirent. Il retire son tee-shirt, et là, je manque de tomber dans les pommes. Cette fois-ci, je ne suis qu’à quelques centimètres de lui, de son torse parfaitement musclé. Je relève la tête quand je remarque qu’il ne bouge plus. « Je suis vraiment désolé. Je suis maladroite de naissance… » Je ne sais pas quoi dire d’autre ; et sans m’en rendre compte, je touche ses abdos de mes doigts. Je suis la ligne de ses tablettes rougies par le liquide quand je m’en rend compte de se que je suis en train de faire. Je fais un pas en arrière, et me racle la gorge. « oh mon Dieu, je ne sais pas ce qu’il m’a prit… » Je me retourne, et m’attrape la tête entre les mains « t’es complètement folle ma fille » je reprends mes esprits, et ajoute : « Je devrais vérifier le chargement ! » Je m’avance vers le bureau, sans jeter un regard vers Andy, je suis vraiment mal à l’aise.

✻✻✻

CODES © LITTLE WOLF.

Je devrais déjà avoir terminé mon travail depuis une bonne quinzaine de minutes, et au lieu de ça, je surveillais toujours les pourcentages défilés. Après avoir rassuré on frère vis-à-vis de mon retard, et que non, je suis bel et bien en vie, malgré les désagréments vécus lors de mon arrivé. Enfin, je dois dire que l’atmosphère s’est quelque peu détendue depuis. Et je dirais même, que nous avons même rigolé ensemble avec cette histoire de photo dénudé et de vidéos compromettante sur l’ordinateur familiale. Andy est dans l’autre pièce en train de téléphoner, quand je finis par raccrocher moi-même. Il pénètre dans la pièce, toujours son téléphone collé à l’oreille… mais rien ne se passe comme prévu. De toute façon, il est bien rare que je n’use pas de ma maladresse légendaire ! Je renverse donc la tasse de café, qu’il vient gentiment de me préparer, sur son tee-shirt juste enfilé. Je sens qu’il va me tuer pour avoir salopé son dernier tee-shirt propre, mais son calme me surprend. Il stoppe mon affolement, en me tenant pas les poignets – sans me faire mal, juste en me parlant. Mon regard plonge dans le sien, et je ne saurais dire ce qu’il se passe à cet instant. Mais je n’ai pas le temps de dire ou faire quoique ce soit, madame Marshall arrive dans le salon. Elle repart aussitôt, emportant les deux tee-shirts d’Andy, le laissant torse-nu face à moi. Les yeux rivés sur son torse, je n’arrive plus à décrocher mon regard de ses abdominaux parfaitement dessinés. Sans vraiment contrôler mes faits et gestes, ma main vient frôler sa peau rougie, je dessine le contour de ses muscles puis relève les yeux. Je comprends que j’ai perdu le contrôle ; et je me retourne pour ne pas avoir à affronter l’intensité du regard d’Andy. Je passe mes mains sur mon visage, comme si elles pouvaient rafraichir mes joues qui sont en feu. Je n’ai jamais été aussi gênée de ma vie, pas comme ça, pas face à un homme tel que lui. Je tente de reprendre mes esprits, et me dirige vers le bureau pour reprendre mon travail. Seulement, je n’ai rien d’autre à faire que de regarder cet écran. Le chargement n’est pas terminé… loin de là, il reste encore 45%.

Je sens Andy se rapprocher de moi, je me demande ce qu’il va faire… il n’a toujours pas parlé depuis ce geste… mon geste. Je sens son souffle dans ma nuque, il est tout près. Lorsqu’il prend la parole, je sursaute légèrement. Sans réfléchir, je me retourne pour lui répondre, mais j’en suis incapable. Nos corps ne sont qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. Mon regard se plonge dans le sien, mon cœur s’affole, je n’ose plus bouger même quand il réduit cet espace – entre nous - à néant. Je sens ses lèvres se plaquer contre les miennes, et je ne réfléchis pas à ce que je fais, je le laisse faire. Il prend possession de ma bouche d’une façon plutôt animale, mais je dois dire que cela ne me déplait pas. Je passe mes bras autour de son cou, glissant mes mains dans ses cheveux. Ce baiser est tellement intense, que je perds pied. Ma langue joue avec la sienne, tandis que ses mains glissent sous mes cuisses. Il me pose sur le bureau, sans pour autant détacher nos lèvres l’une de l’autre. Mes mains viennent se poser sur ses pectoraux, puis remonte dans son cou. Cet instant me transporte tellement que j’en oublie où je suis, avec qui je suis… la voix cristalline de madame Marshall me ramène à la réalité. Andy se recule à une vitesse impressionnante. Je me redresse, et descends du bureau ; je redescends ma robe et tente de faire bonne figure. Je vais passer pour la salope de service… ou je ne sais quoi, aux yeux de cette famille qui déteste déjà la mienne. Dans quelle histoire, je me suis fourré. « Oh Madame Marshall, je suis désolé pour se comportement déplacé. » J’ai honte, vous ne pouvez pas vous en rendre compte. Si la même chose était arrivée face à ma mère, j’aurais certainement pris la fuite. Je jette un coup d’œil à Andy pour qu’il dise quelque chose, du moins que je ne me sente pas trop seule dans cette histoire. « Je vais terminer mon travail, je pense que c’est plus responsable.» Je n’ose même pas regarder la maitresse de maison… pourtant celle-ci semble amusé par la chose. Je l’entends s’adresser à son fils, et j’en lève les yeux. « Mon chéri, tu devrais te regarder dans un miroir. » Je me retourne pour regarder ce qui cloche, puis glousse en le voyant. Je passe ma langue sur mon pouce puis m’approche de lui pour retirer le rouge à lèvres qu’il a sur le coin des lèvres et lâche un « désolé pour la situation compromettante… c’est encore plus gênant que les photos dénudés » lui dis-je tout bas pour que la mère d’Andy n’entende pas.

✻✻✻

CODES © LITTLE WOLF.

Je ne suis pas ce genre de fille qui flirte avec le premier venu, d’ailleurs je ne suis pas vraiment une dragueuse née. J’ai plutôt l’habitude d’être maladroite, et d’avoir des jeunes gens plutôt coincé face à moi. De toute façon, quand je suis venue ici, ce n’était pas pour me retrouver assise sur le bureau, une langue dans ma bouche. Non, j’étais venu réparer un ordinateur en rade et récupérer des données importantes. Ma vie sentimentale était peut être lamentable, mais je ne me reconnais pas. Surtout que cet homme n’a rien d’un prince charmant ; il n’y a qu’a voir l’accueil qu’il m’a réservé, il y a une heure. Alors je ne comprends pas ce qui m’a poussé à lui faire des avances… parce que soyons clair, je sais que si je n’avais pas touché son torse dénudé comme ça ; il n’aurait jamais pris la peine de me provoquer avec ces paroles. Bon, j’avais tout de même remarqué que je ne le laissais pas de marbre, vu le regard qu’il avait posé sur mes cuisses ; mais ça n’excuse pas mon geste. Je n’arrivais pas à comprendre, comment j’avais pu en arrivé là ! Je n’avais pas du tout contrôlé cette pulsion, cette envie de lui … tout simplement. Alors que sa bouche se trouvait contre la mienne, qu’il jouait avec ma langue tandis que mes doigts parcourraient sa nuque… l’arrivée de sa mère fit redescendre la pression d’un coup net ! Je me redressais, le rouge aux joues. Prise en flagrant délit, je m’excuse au près de la maitresse de maison ; mais celle-ci finit par me sourire. Est-ce une impression, ou j’ai l’impression que ces deux-là sont clairement en train de se moquer de moi ? Et si, c’était un petit jeu ? Si j’étais seulement un pion dans leur petit jeu stupide qui consistait à faire craquer la pauvre petite geek ? Ses idées me traversèrent l’esprit, et me glaçait le sang. Je repris une bouffée d’air, puis secoua légèrement la tête comme pour chasser ses idées… La réplique de sa mère me met mal à l’aise ; elle pense que je suis une fille qui saute sur tout ce qui bouge, ou quoi ? Mon Dieu… faite que je quitte cette maison de dingue au plus vite. Andy tente de remettre en place sa mère ; mais j’ai le sentiment que cela ne le dérange pas plus que cela. Puis vient la remarque du rouge à lèvre sur le coin de sa bouche, d’un geste machinale, je retire la marque que j’ai laissé quelques secondes plutôt. C’est horrible comme je ne me sens pas à ma place ici… j’ai l’impression que j’agis sans réfléchir ! Mais où sont passé mes neurones ?

Finalement, je préfère ignorer ce qu’il se passe autour de moi, pour reprendre possession de mes moyens. Mon regard se repose sur le pc donc le chargement touche à sa fin. Je me dis que je vais finalement pouvoir sortir d’ici. Je n’ai même pas remarqué qu’Andy a revêtue le sweet de son frère ; je tourne légèrement la tête quand il reprend sa place sur la chaise… comme si de rien était. Je lève la tête de l’ordinateur quand madame Marshall m’adresse la parole. J’avale ma salive et esquisse un sourire – qui peut paraitre totalement faux, tellement il est forcé. « Bien sûr Madame Marshall. » Evidement, je n’ai pas envie qu’Andy vienne m’apporter le paiement, d’ailleurs si je pouvais éviter de le recroiser … cela m’arrangerait. J’aime avoir le contrôle sur ma vie et mes actions ; mais j’ai bien peur que cet homme ne mette le bordel dans celle-ci. Il n’y a qu’a voir aujourd’hui, à peine une heure ensemble, et il m’a retourné le cerveau ! Lorsqu’elle quitte la pièce, je m’adresse à Andy de la manière la plus détaché possible : « Vous pourrez envoyer le chèque ou faire un virement, le déplacement n’est pas obligatoire. » De une, je voulais éviter de le revoir… et de deux, je ne voulais pas qu’il se pointe au bureau.

Le chargement atteint les 100% ; et bip. Je transferts toutes les données sur un disque vierge, puis le glisse dans une pochette. « J’ai terminé mon travail, je vous enverrais la facture. » Je me lève de ma chaise, et commence à ranger le matériel ; sans pour autant jeté un regard à Andy.


✻✻✻

CODES © LITTLE WOLF.

Je suis là devant mon pc, fixant chaque pourcentage défilé ; je croise les doigts pour qu’il ne plante pas au dernier moment comme la première fois. Avec ce logiciel, cela ne devrait pas… mais vous savez avec l’informatique, tout est possible. Je me recentre sur moi-même dans ce silence presque mortuaire. Je n’arrive pas à croire que j’ai embrassé ce mec et surtout de cette façon ! J’ai un peu honte de mon attitude ; si mon père avait vent de cela, il me tuerait !  Flirter avec le fils de l’ennemi juré de mon père… j’étais devenue dingue ! Les derniers pourcentages défilaient plus rapidement sur l’écran ; ce  qui voulait dire que je n’en avais plus que pour quelques minutes. Je commence à ranger tout ce bazar repoussé sur le coté du bureau, puis remet tout à sa place. Je remonte le pc de la famille Marshall, puis grave les données sur un CD vierge. Je glisse l’objet dans une pochette en papier ; et éteins mon ordinateur.

Je souffle pour relâcher la pression ; plus que quelques minutes avant de retrouver mon environnement, mon monde. Une fois, mon matériel rangé, je redresse mon regard pour remarquer qu’Andy est déjà dans l’encadrement de la porte, prêt à me montrer la sortie. La température est rapidement descendue dans la pièce, et nous agissons comme si rien de cela ne s’était passé ! A croire que ce n’était qu’un moment d’égarement… même si  je continue d’éprouver une attirance pour lui… purement physique ; soyons clair. Ma sacoche en main, je dépose le cd sur le bureau et l’annonce à Andy : « Je vous laisse les données ici. » Je m’avance vers lui, puis passe à ses cotés pour rejoindre la porte de sortie. Je sors sous le porche, et soupire de découragement… la pluie n’a cessé de tomber, et la terre battue s’est transformé en boue. Je jette un coup d’œil à mes chaussures, puis regarde ma voiture au loin. Je ne vais pas rester planté là à attendre que ma voiture s’avance. Je lâche un « au revoir monsieur Marshall » et m’aventure dans la cour. Je n’ai fais que quelques pas quand je sens mes talons s’enfoncés dans la boue, je manque de basculer quand je sens deux bras musclés me retenir. Je relève le regard vers Andy qui vient de « sauver » d’une honte mémorable. Il confirme ce que je pense, que les talons et la boue ne font  pas bon ménage. « La prochaine fois, je viendrais en bottes ! » dis-je sur un ton amusé. Puis je me reprends et ajoute « je doute qu’il y ait une prochaine fois de toute façon ! » Je suis toujours dans ses bras à me demander si je dois me redresser et tenter de rejoindre ma voiture… ou lui demander de l’aide. Après tout, il est là maintenant, pourquoi ne pas en profiter ? « ça vous embêterez de m’aider à rejoindre ma voiture sans que je finisse par un bain de boue ? Promis, je disparais après ! » … ou alors vous me portez jusqu'à votre charmante demeure et me faite grimper au septième ciel !  Mon esprit s’égare une seconde dans les bras de ce beau jeune homme… horriblement sexy. Maintenant que je sais ce qui se cache sous ce sweet, j’ai vraiment envie de voir la suite ; mais ce n’est pas raisonnable. Je reprends mes esprits quand il me répond, et m’aide à rejoindre mon véhicule. J’esquisse un sourire puis le remercie avant de mettre les voiles.

✻✻✻

CODES © LITTLE WOLF.